Voulant faire découvrir à ma cousine de Troyes les merveilles des nuits cannoises, tel fût ma surprise à la vue d’un ovni posé sur l’esplanade de la Pantiero. Mêmes les chaussettes des touristes allemands n’en revenaient pas
: « Un feztival elekdro a Gannes… impozzible ».

Hola, ami vacancier, tu t’emballes. Electro, electro c’est vite dit. Parce que bon vue la programmation, c’est plus electro-house-hip-pop-tribal-dub-world-drum&bass-jazz (on se croirait à la Fnac). A part les norvégiens de Royksopp forfait à la dernière minute (pauvre Leeno), ils sont venus ils étaient tous là : Femi Kuti et son afro beat ravageur, la house-guitaristic des Rhinôcérôse, Telepopmusik, la bonne surprise du festival, les pousses fûmantes du Peuple de l’Herbe (quelle santé…), et last but not least le shaman Guem avec son orchestre à 12 mains.

Les premières parties ont elles aussi bien assuré avec Moore:music, Colorblind, M83, Dj Medhi (mix très nostalgique…) et surtout the Cinematic Orchestra, véritable concentré de créativité (étant chez Ninja Tune cela paraît fort logique).

Seul petit bémol Fila Brazillia dont la prestation cannoise n’aide pas à faire croire qu’ils soient fait pour la scène…

Bilan de ces 5 jours? Des concerts vraiment surprenants, une ambiance « intimiste » (peut être due au prix des places) mais chaleureuse et un cadre vraiment sympa.

Mais alors ami lecteur que demander de plus? Si je sais : refaire le même coup l’année prochaine, car après avoir été longtemps sevré le public azuréen en redemandera à coup sûr. On se prend alors à rêver d’un Aphex Twin en crise d’épilepsie sur la Croisette, d’un Jeff Miles buvant un pastis au Farfalla, d’un DJ Shadow en maillot de bain devant le Carlton…

Vous avez peut être d’autres suggestions ?

*Pertinax