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Midem version 0.3


poste par Redaction


C’est vrai qu’à la vue des événements pratiquement ouverts qu’à des happy fews badgés, ce 37ème Midem faisait un peu vache maigre. L’industrie du disque se porte mal certes, ce qui nous empêche pas de penser avec nostalgie aux soirées pleines à craquer du Palm Beach. L’équipe de Nightparties n’a pourtant pas boudé son plaisir et vous rapporte ce qu’elle y a vue mais surtout entendue. C’est parti pour un petit compte rendu sélectif (on peut pas être partout à la fois) zé chrono-logique …

Day Ouane : y reste du Guacamole ??

Pour commencer et se mettre en jambes en ce jour du seigneur, ils nous étaient proposés une fête brésilienne au Palais. Si les concerts n’avaient pas grand chose à voir avec les musiques électroniques (quoique la batucada ça fait bouger ton corps dixit Chico), en revanche le buffet aurait rendu hystérique n’importe quelle top-model catégorie Kate Moss. On n’est que des pigistes affamés après tout… Conclusion de la soirée, un petit tour de « Vince’mobile » direction la soirée Emporio au Ladybird, histoire de digérer… Burp!!

Day tou: fais pas la gueule…

Soirée plus intimiste pour débuter cette semaine, avec Versatile: au programme, projection de film halluciné et mix downtempo par Joakim et Gilb’r. Malheureusement pas beaucoup de monde à l’espace Miramar pour un des labels indés français les plus éclectiques. Dommage. On attendait de ce deuxième jour une présence plus électro, elle est venue des grands malades Detroit Grand Pubahs. Le look du chanteur : un bonnet et une jolie couche culotte pour rapper-brailler sur des loops que n’auraient pas renier New Order. Surprenant…
Hop ! Téléportation à l’étage au dessus pour voir Lady Laistee mettre le feu au Palais avec Joey Starr (venu sans Francis) et Wycleff Jean (venu sans Lauryn). On a beau dire, mais le hip-hop ça retourne encore tout en live (ne crie pas trop fort lecteur houseux assidu…).
Encore de électro mais un peu plus « with an attitude » au Martinez, avec les british de Ladytron. Les données? 2 filles (à croquer…), 3 garçons (…) , 4 synthés, une batterie et une guitare pour une musique revival années 80 (non pas époque « C1 femme libérée », Duke) du pur style « j’ai écouté Kraftwerk alors t’étonnes pas public si je te fais la gôle car tu vaux bien ». Efficace en tout cas.

Day Troui : My lucky staaaaaaar

Ça part fort pour cet apéro de luxe à 15€ la pression. Au Martinez, Jeff Mills et Herbert se la joue serveur de petits fours rock et funk. Euh ouais… mais où kéllé est la techno… Ben au Palais amigo, avec le mix tectonique du Dj espagnol Sideral. On enchaîne avec Dimitri from Paris qui avait dû se froisser une chemise YSL (on a le droit de sourire l’ami!). House classique et classieuse, du DFP quoi… Après une petite pause kit-kat au Carlton pour voir Les Cardigans, on décide de faire un tour au Love, la boite du Noga. Ambiance survoltée pour cette soirée Ministry of Sound, et grande interrogation : qui c’est ce DJ qui chante comme un dieu et enchaîne de la house pumping. Après un brainstorming intense, je trouve la solution : c’est Roy Carols, vous savez le nounours qui se balade dans Chicago sur le clip Lucky Star des Superfunk. Coool… On finit avec un coup de cœur, celui pour la soirée organisée au Jimmy’z par les niçois de l’agence Elektron. Ambiance débridée avec les VJ du Studio Nex (Valérie jolie ta nouvelle coupe !) et un line up de choix : Quantic, mélange de jazz, afrobeat, funk et hip hop, Zéro db, joyeux bordel break-beat, house et jazz , Munch DJ’s aux sonorités électro, hip hop, trip hop voir même psychédéliques. Enfin pour finir, les Oof Brothers, résidents des Solid Water au Batofar à Paris, qui ont noyé l’assistance avec un tsunami à base de break beat, funk, jazz voir même d’électro et techno minimale (ouf!!). Une réussite qui fait plaisir à voir, n’est ce pas Alex & Dood ?

Day Fort : Game Over

Votre serviteur avait mis son plus beau costume pour les 1ères victoires du jazz. Un moment assis et sympa, avec un groupe français que je vous invite à découvrir, j’ai nommé Bumcello (les musiciens du très bien coiffé M). Pour finir en beauté, toute la cliqua s’est retrouvée à la désormais, trop, diront certaines mauvaises langues, traditionnelle Pschent Party. Ils sont venus, ils sont tous là de Jack de Marseille en passant par Shakedown et Charles Schillings, pour une soirée open bar que beaucoup ont eu du mal à terminer entier (voire notamment la photo d’un joli poilu proche de la crise mystique). Allez lachage, on ferme…

Voilà c’est tout pour cette année 2003. On va pas se plaindre, mais espérons que tout s’arrangera pour l’année prochaine avec plus d’invits pour le commun des mortels et une surtout un line up plus fourni. La Pantiero, ça ouvre pas en Hiver ??

*Pertinax
PS : Big up to the Linkxmen and the Victory Krew, Oct’ & Anne Laure 😉

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